J'ai le plaisir de vous retrouver
pour notre rendez-vous
"Dimanche, un poème" !
Après cette semaine
très difficile côté météo,
et même si aujourd'hui,
la chaleur a nettement diminué,
j'ai choisi
de vous proposer une balade
poétique et illustrée à Saint-Malo
avec ce poème
de François-René de Chateaubriand,
célèbre poète breton, amoureux de la mer...
Mais quand le jour sur les vagues tremblantes
S’en va mourir ; quand, souriant encore,
Le vieux soleil glace de pourpre et d’or
Le vert changeant des mers étincelantes,
Dans des lointains fuyants et veloutés,
En enfonçant ma pensée et ma vue,
J’aime à créer des mondes enchantés
Baignés des eaux d’une mer inconnue.
L’ardent désir, des obstacles vainqueur,
Trouve, embellit des rives bocagères,
Des lieux de paix, des îles de bonheur,
Où, transporté par les douces chimères,
Je m’abandonne aux songes de mon coeur.

Extrait de ses Tableaux de la nature,
pour notre rendez-vous
"Dimanche, un poème" !
très difficile côté météo,

la chaleur a nettement diminué,
j'ai choisi
de vous proposer une balade
poétique et illustrée à Saint-Malo
avec ce poème
de François-René de Chateaubriand,
célèbre poète breton, amoureux de la mer...
Des vastes mers tableau philosophique,
Tu plais au cœur de chagrins agité :
Quand de ton sein par les vents tourmenté,
Quand des écueils et des grèves antiques
Sortent des bruits, des voix mélancoliques,
L’âme attendrie en ses rêves se perd,
Et, s’égarant de penser en penser,
Comme les flots de murmure en murmure,
Elle se mêle à toute la nature :
Avec les vents, dans le fond des déserts,
Elle gémit le long des bois sauvages,
Sur l’Océan vole avec les orages,
Gronde en la foudre, et tonne dans les mers.
Tu plais au cœur de chagrins agité :
Quand de ton sein par les vents tourmenté,
Quand des écueils et des grèves antiques
Sortent des bruits, des voix mélancoliques,
L’âme attendrie en ses rêves se perd,
Et, s’égarant de penser en penser,
Comme les flots de murmure en murmure,
Elle se mêle à toute la nature :
Avec les vents, dans le fond des déserts,
Elle gémit le long des bois sauvages,
Sur l’Océan vole avec les orages,
Gronde en la foudre, et tonne dans les mers.
Mais quand le jour sur les vagues tremblantes
S’en va mourir ; quand, souriant encore,
Le vieux soleil glace de pourpre et d’or
Le vert changeant des mers étincelantes,
Dans des lointains fuyants et veloutés,
En enfonçant ma pensée et ma vue,
J’aime à créer des mondes enchantés
Baignés des eaux d’une mer inconnue.
L’ardent désir, des obstacles vainqueur,
Trouve, embellit des rives bocagères,
Des lieux de paix, des îles de bonheur,
Où, transporté par les douces chimères,
Je m’abandonne aux songes de mon coeur.

Extrait de ses Tableaux de la nature,
La Mer
est un poème de François-René de Chateaubriand.
à Saint-Malo,
l’écrivain entretient très tôt un rapport privilégié
avec l’océan,
avec l’océan,
qu’il admire en solitaire
lorsqu’il se sent délaissé par ses parents.
Toute l’œuvre de Chateaubriand est influencée par la mer,
la colère du ciel et les horizons perdus.
A sa mort en 1848,
le poète est ainsi inhumé à sa demande
sur un rocher du Grand Bé de Saint-Malo,
sur lequel on peut lire :
« Un grand écrivain français a voulu reposer ici
pour n’entendre que la mer et le vent.
Passant, respecte sa dernière volonté. »
J'espère que vous avez apprécié
cette balade poétique et rafraîchissante,
je vous souhaite une très belle fin de dimanche.
Merci infiniment de votre visite,
à très vite.