Lorsque l'on se promène en campagne
ces mois de Juillet et Août,
on peut apercevoir dans les champs
les incontournables meules de foin,
graphiques, alignées parfois à perte de vue,
se dorant au soleil !
Une meule ou pile de foin
est un type de construction employé, à la fois,
comme méthode de séchage et stockage du foin
ou de la paille au début du XXe siècle
après la fauche ou la moisson,
ou de la paille au début du XXe siècle
après la fauche ou la moisson,
d'abord disposée à la main,
puis en ballots géométriques.
puis en ballots géométriques.
Elle se compose d'un pôle central en bois
avec le foin empilé en couches qui l'entourent,
formant un tas pour un transfert ultérieur à l'étable.
avec le foin empilé en couches qui l'entourent,
formant un tas pour un transfert ultérieur à l'étable.
Elle était une caractéristique des pays européens
de climat chaud,
avant l'abandon de cette pratique
au profit du stockage en balles
suite à la mécanisation de l'agriculture.
de climat chaud,
avant l'abandon de cette pratique
au profit du stockage en balles
suite à la mécanisation de l'agriculture.
Avec la
mécanisation
telle qu'elle apparaît avec la révolution industrielle,
telle qu'elle apparaît avec la révolution industrielle,
le travail à bras d'homme est remplacé par celui des machines,
et les meules
par les « bottes », «balles» et ballots stockés en fenil,
mais de plus en plus à même le champs.
par les « bottes », «balles» et ballots stockés en fenil,
mais de plus en plus à même le champs.
Les meules de foin
Tout le sol tondu ras des solitudes plates
Dans un indéfini recul, toujours plus loin,
S'étale montueux de ses meules de foin
Où saigne le soleil croulé qui se dilate.
Solennelle, pompeuse, avec la nuit qui poind,
D'un morne extasié, leur masse rouge éclate,
Puis, blêmissant, devient l'horizon spectre, et joint
La ligne des cieux blancs de sa cime écarlate.
Stagnant dans l'air croupi, ces meules en sommeil,
Lentement, goutte à goutte, ont tari le soleil
De ses pourpres de sang dont la dernière est bue.
Maintenant, la hideuse et moite obscurité
Comble, débosse, fond, brouille l'immensité
Qui bâille l'ombre informe où s'engloutit la vue.
Dans un indéfini recul, toujours plus loin,
S'étale montueux de ses meules de foin
Où saigne le soleil croulé qui se dilate.
Solennelle, pompeuse, avec la nuit qui poind,
D'un morne extasié, leur masse rouge éclate,
Puis, blêmissant, devient l'horizon spectre, et joint
La ligne des cieux blancs de sa cime écarlate.
Stagnant dans l'air croupi, ces meules en sommeil,
Lentement, goutte à goutte, ont tari le soleil
De ses pourpres de sang dont la dernière est bue.
Maintenant, la hideuse et moite obscurité
Comble, débosse, fond, brouille l'immensité
Qui bâille l'ombre informe où s'engloutit la vue.
Maurice ROLLINAT (1846-1903)
J'embrasse affectueusement mon amie Aspho
et lui envoie toutes mes pensées de réconfort.
Crédit MGRoyaume Photos
Des photos prises à Erquy en Côtes d'Armor
Juste pour le plaisir,
une petite dernière façon peinture...
une petite dernière façon peinture...
Et savez-vous que l'expression
"C'est comme chercher une aiguille
dans une botte de foin"
a été officiellement utilisée
par Madame de Sévigné dans le courant du XVIIème siècle ?
Cette expression
serait en réalité bien plus ancienne.
Cette métaphore
souligne la grande difficulté d’une tâche à accomplir, quelque chose de
quasiment perdu d’avance.
Je vous souhaite un très beau week-end.